mardi 28 avril 2009

Tracé du Metro Automatique ( Christian Blanc)


Sarkozy va mettre sur les rails un super métro francilien

C'est à une mobilisation à tous les niveaux, digne de la politique du « bond en avant » de la Chine de Mao, à laquelle l'Ile-de-France se prépare. Mercredi, Nicolas Sarkozy dévoilera, depuis la Cité de l'Architecture, les chantiers majeurs du Grand Paris destinés à effacer les décennies de retard prises par la région capitale dans son aménagement autant que dans son organisation institutionnelle, et qui compromettent son développement futur. Forcément multipolaire, compte tenu de l'étroitesse du territoire parisien, ce développement appelle un changement radical d'échelle et d'architecture des systèmes de transports pour accompagner les flux croissants de banlieue à banlieue.

Un chantier gigantesque auquel l'Elysée a décidé de s'attaquer en priorité et qui représente un investissement colossal. « Entre 15 et 20 milliards d'euros », estimait le mois dernier Christian Blanc. Le chef de l'Etat a ainsi fait sien le projet de super-rocade de métro de son secrétaire d'Etat au Grand-Paris. Longue de 130 kilomètres, cette infrastructure ceinturera la capitale au grand large. Pour répondre à l'urgence de fluidifier le trafic, ce réseau entièrement automatique, comme l'est la ligne 14 du métro parisien, futur tronc commun de cette grande boucle, devrait être réalisé en un temps record, de l'ordre d'une dizaine d'années, selon le secrétaire d'Etat.

Ni SNCF ni RATP

Un délai rendu possible par la réalisation de l'ouvrage en souterrain, choix qui allège les procédures d'enquêtes publiques, et par la mise en oeuvre simultanée de plusieurs tunneliers. Autre particularité, il sera fait appel au privé pour financer l'infrastructure et ce, via la procédure du PPP (partenariat public-privé), sur la base d'un contrat de cinquante ans. L'exploitation de ce métro du XXIe siècle, appelé à fonctionner non stop, ne sera confiée ni à la SNCF ni à la RATP, mais à une entreprise ad hoc, indiquait ce week-end « le Figaro ».

Cette grande boucle sera innervée, en grand partie, par les projets, complétés et améliorés, que porte la région Ile-de-France, dans le cadre de son plan de mobilisation sur les transports de 18 milliards d'euros. Parmi ceux-ci figureraient la désaturation de la ligne 13, le prolongement d'Eole vers l'ouest et plusieurs extensions de lignes du métro. Le chef de l'Etat « a reconnu l'intérêt de notre plan de mobilisation qu'il considère comme nécessaire et a par ailleurs évoqué les propositions du secrétaire d'Etat, avec l'affirmation assez claire qu'il n'y avait pas de contradictions entre ces documents», se félicite Jean-Paul Huchon, le président PS du conseil régional, reçu jeudi par Nicolas Sarkozy. Et d'évoquer un nouvel esprit partenarial sur ce dossier des transports, qui sonne comme une armistice dans la guerre de tranchées qui oppose sa collectivité à l'Etat depuis plusieurs mois.

JOËL COSSARDEAUX, Les Echos

Huchon attend les annonces de Sarkozy sur le Grand Paris [ 27/04/09



Le président de la région Ile-de-France attendra mercredi et le discours du président de la République sur le Grand Paris pour vérifier que l'Etat et la région ont accordé leurs violons sur la question des transports collectifs. Un sujet qui oppose les élus à l'Etat.

Après sa rencontre avec le président de la République, Nicolas Sarkozy, le président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a-t-il enterré la hache de guerre dans le dossier sur l'avenir des transports collectifs dans la région capitale qui oppose les élus à l'Etat? En témoignage de bonne volonté, M.Huchon se montre du moins prudent. "J'attend mercredi un discours qui permettra de vérifier que l'Etat s'engage à accompagner les collectivités locales et quand je l'ai rencontré jeudi, le Président de la République ne m'a pas dit +non+", a-t-il déclaré lundi en posant la première pierre de la future station de métro de la ligne 8, Créteil-Parc des sports. "Dans ce cas, ce sera un système gagnant-gagnant. Sinon, les collectivités locales prendront leurs responsabilités mais, sans l'Etat, nous ne pouvons pas être aussi efficaces", a-t-il ajouté, estimant que la région pouvait financer seule ses projets, à condition de recourir à l'emprunt, mais que dans ce cas le projet soutenu par la région et les collectivités locales serait livré avec un retard "d'environ quatre ans".L'Etat et la Région défendent en effet chacun leur projet de transport urbain autour de Paris. M. Huchon propose métrophérique ,un projet évalué aujourd'hui à 18,6 milliards d'euros à l'horizon 2020, tandis que le secrétaire d'Etat au développement de la région-capitale, Christian Blanc, soutient un projet de métro automatique reliant sous 10 à12 ans les futurs pôles économiques (Saclay, Orly, Roissy, La Défense), les aéroports et les gares TGV pour une facture estimée de 15 à 21 milliards d'euros. Le premier veut apporter une réponse aux difficultés de déplacements que subissent les Franciliens sur les infrastructures existantes; le second veut participer à la création d'un Grand Paris, avec un réseau de transport non plus centré sur la capitale, mais multipolaire. Le président de l'exécutif régional a estimé que les deux projets ne sont pas "incompatibles" mais il a également réaffirmé qu'il était aussi indispensable de traiter les urgences.

A savoir: "le désengorgement de la ligne 13 et du RER A". Pour Daniel Canepa, le préfet de la région Ile-de-France, les annonces de Nicolas Sarkozy sur le Grand Paris "nécessiteront deux choses : la coopération et la cohérence". Pour sa part, Pierre Mongin, PDG de la RATP, a estimé que ces annonces seront "extrêmement importantes pour le développement et la compétitivité de la région", tout en assurant que ses priorités allaient à l'amélioration de la ligne 13 et du RER A. Il a assuré que la régie, avec notamment ses 1.200 ingénieurs, était "prête à mettre toute sa force" dans les projets que M. Sarkozy annoncera.

JEAN-MICHEL GRADT, Les Echos (source AFP)

Pierre Veltz nommé délégué ministériel pour la mise en œuvre de la mission de préfiguration de la création de l'Établissement public de Paris-Saclay

Directeur de la mission Région capitale auprès de Christian Blanc (secrétaire d’Etat chargé du développement de la région capitale), Pierre Veltz, 63 ans, a été nommé délégué ministériel pour la mise en œuvre de la mission de préfiguration de la création de l'Établissement public de Paris-Saclay.

Guillaume Pasquier, conseiller au cabinet de Christian Blanc, est nommé chef de la mission de préfiguration.

Cette dernière se terminera avec la publication des décrets d’application créant l’Etablissement public d’innovation technologique et de développement économique de Paris Saclay. La loi correspondante à ces décrets devrait être soumise au Parlement avant l’été.

06.03.09


http://www.educpros.fr/detail-article/h/a042d1a948/a/pierre-veltz-nomme-delegue-ministeriel-pour-la-mise-en-oeuvre-de-la-mission-de-prefiguration-d.html

lundi 27 avril 2009

Terman : "Père de la Silicon Valley"

http://www.netvalley.com/archives/mirrors/terman.html
Un lien en anglais qui raconte de façon trés détaillée et interessante comment le professeur Fred Terman (Stanford University, "father of the Silicon Valley") a encouragé ces etudiants a créer les premières Start ups de la région (Hewlett et Packard, Ginzton, Shockley, Linvill ..).

Métro autour de Paris

Le 29 avril prochain, le président de la république, Nicolas Sarkozy va dévoiler un métro automatique et sous-terrain qui reliera des grands pôles de la région parisienne.

Christian Blanc (secrétaire d’état au Grand Paris) détail aujourd’hui dans la presse un peu plus ce projet.


Le nouveau métro automatique

Son tracé sera annoncé par le président, le 29 avril, mais voici déjà quelques chiffres :

  • Longueur : 130 km de lignes essentiellement en sous-terrain
  • Capacité : 40 000 personnes en heure de pointe
  • Vitesse : 60 à 80 km/h
  • Cout : 15 à 20 milliards d’euros

Les pôles important

Pour mieux comprendre les enjeux des transports en Ile-de-France, “sept à huit territoires à fort potentiel autour de Paris” ont été identifié :

  • Le plateau de Saclay
  • Orly-Rungis
  • Roissy-Villepinte
  • La Défense-Nanterre-Rueil
  • Plaine Commune
  • Champs-sur-Marne
  • Entre le périphérique et Évry

Liaison TGV

Christian Blanc souligne l’importance que ces territoires soient bien connecté avec le TGV notamment : “Ces territoires doivent être articulés sur les autres métropoles françaises et sur le monde, c’est-à-dire qu’ils doivent être reliés aux aéroports et aux gares TGV.”

Enfin…

Est-ce le coup de pouce tant attendu pour le métrophérique, orbival aurait-il porter ses fruits ? Tant de questions aux réponses des franciliens qui galèrent tout les jours dans les transports en commun. En tout cas ce projet ne ressemble pas trop à celui de Christian de Portzamparc dont l’idée est de faire un métro au dessus du périphérique.

par Xavier Florin

vendredi 10 avril 2009

Le GRAND métro

Privilégier les organes de la métropole

Contesté sur son approche très spatiale de l’économie, Blanc l’a aussi été sur son projet de métro souterrain reliant Saclay à Versailles et Massy-TGV. Les spécialistes des transports se sont largement gaussés de ce projet pharaonique mais non chiffré qui «permettra aux Parisiens de venir acheter leurs légumes frais». Christian Blanc a laissé dire. Le petit métro de Saclay n’est en effet qu’un chaînon isolé, au sein d’un «schéma de transport beaucoup plus ambitieux». Un métro ou plutôt un réseau de métros (voir carte) faisant le tour de l’agglomération en moyenne couronne. Utilisant les projets déjà lancés comme la tangentielle nord. En activant d’autres comme la rocade sud de la SNCF.
Pour les habitants de l’agglo, c’est un renversement. Jusqu’à présent, le consensus poussait à la construction d’une rocade RATP reliant les terminus des lignes de métro en petite couronne (appelée Métrophérique par les uns et Arc Express par les autres). «Logique d’opérateur», rétorque Christian Blanc.
Le secrétaire pense, lui, «aménagement». Il ne s’agit pas seulement de résoudre les problèmes d’engorgement présents. Il faut se projeter dans l’avenir, et privilégier les «organes» de la métropole. Quitte à enterrer d’autres projets passant dans des zones plus peuplées. Métrophérique donc. Voire CDG express, cette ligne Roissy-Paris pour businessmen pressés, qui ne serait plus viable dans l’hypothèse d’une liaison directe entre l’aéroport et la Défense. Crédible ? Certains en doutent. La crise est venue brouiller les cartes.

Grand Paris Libération

"On voit à travers ce Roissy-Orly via Massy et Versailles, se dessiner une boucle, à coup de tangentielles, ces liaisons en grande couronne portées par la SNCF en opposition à Métrophérique, et si chères à Jean-Paul Huchon, le président de la Région Ile-de-France, dont on connaît l’opposition à Métrophérique. Ce dernier aurait-il réussi à convaincre Christian Blanc, qui avait annoncé ses réserves sur Métrophérique, la solution de métro de rocade portée par la RATP et son président Pierre Mongin,défendue par les tenants de Paris-Métropole auquel Huchon adhère du bout des lèvres. et dont Orbival semble être la première concrétisation ? La région a bien inscrit Arc-Express dans le SDRIF, mais avec tant de mauvaise volonté, comme on l’a encore vu la semaine dernière.

assises-devedjian.1228504144.jpgPourtant comme l’écrit Sibylle Vincendon dans Libération aujourd’hui, à propos du projet de tram-train de surface en grande couronne soutenu par la SNCF et de celui de métro souterrain de la RATP en petite couronne, « les deux sont en fait assez complémentaires. Mais il est douteux qu’on trouve assez de financements pour tout réaliser. » Certes les financements ne sont pas faciles à trouver, mais pourquoi les trouve-t-on pour quatre lignes de TGV et pas pour donner à la première métropole européenne des moyens de transports en commun digne d’une métropole de 11 millions d’habitants, et qui génère près d’un tiers du PIB du pays ? Cela ne mériterait-il pas de faire partie du plan de relance ? Améliorer et moderniser le matériel, c’est bien, mais le problème est plus encore lié à l’amélioration des infrastructures et à la nécessité de donner une réponse de « l’ampleur qu’ont eu en leur temps l’invention du métro plus celle du réseau express régional, le RER ». Patrick Devedjian, le nouveau ministre de la relance, qui déclarait en juin dernier aux Assises de la Métropole « La première chose, c'est de mettre les territoires à égalité. C'est-à-dire rechercher l'égalité en matière d'accès aux transports et aux voies de circulation qui sont les vrais vecteurs de la richesse. Certainement, et je suis d'accord avec ce qu'a dit Claude Bartolone à l'instant, les conseils généraux comme les communes voient très bien les lignes qui sont nécessaires, non seulement pour la vie quotidienne de chacun, mais aussi pour générer du développement économique » devrait ne pas être insensible à cette proposition... au moins pour le deuxième plan que d'aucuns prédisent déjà !

à suivre..."

20minutes.fr





CLUSTER PLATEAU DE SACLAY

QUESTIONNAIRE ACTEURS

ACTEURS

-Christian Blanc,secrétaire d’Etat à la Région capitale

-Pierre Mitz, Préfet de Paris

- Lize Mesliaud (OIN) en charge de l'aménagement de la mission de préfiguration de l'Etablissement Public Saclay

- Lucien Chabason, conseiller à la direction de l'IDDRI (Institut du Developpement Durable et des Relations Internationales), qui donne son point de vue sur la concertation concernant ce projet

- Blanche Simon (que j'ai eu au telephone contact site OIN)

- Guillaume Pasquier, chef de la mission de préfiguration de l'Etablissement Public, placé sous l'autorité de Pierre Veltz (délégué ministeriel en charge du projet Saclay) et qui a pour role de "piloter l'equipe qui mettra en place les outils de valorisation industrielle et de developpement economique nécessaires au succés du cluster et qui ménera les études permettant la mise en oeuvre du projet d'aménagement."

QUESTIONS

Je me suis personnellement intéressée au projet de cluster scientifique mené par le Secrétariat d’Etat chargé du développement de la région capitale, dit « plan Blanc ».
Ce projet de grande envergure : un pole de compétences à compétitivité internationale est considéré comme un enjeu symbolique de la ville de Paris. A travers la documentation, le site de l’OIN et d’autres sources, j’ai pu me faire une idée de l’ampleur du projet qui me semble ambitieux et très pertinent.

Pour pouvoir trouver des éléments de programme autour de cette gare qui va donc devenir le lieu d’échange et le lien principal avec la ville de Paris j’aurai besoin d’en savoir d’avantage afin de pouvoir accompagner au mieux les transformations qui vont avoir lieu à Saclay.

Le projet indique la création d’un métro qui traversera le plateau de Saclay, quelle sera son utilité concernant ce projet alors que d’autres lignes de TCSP on aussi été prévues ?

Ce métro fera-t-il partie du projet de rocade RATP (ou Métrophérique, Arc Express), ou est-il envisagé de manière indépendante spécialement pour le cluster ?
Le projet indique que « le RER B depuis Massy ainsi que le train depuis Versailles-Chantiers resteront les deux moyens privilégiés de rejoindre Paris depuis le cluster ».. Le métro proposé drainera de très nombreux usagers vers ces deux gares. Un réaménagement de la gare est il déjà prévu ?

Sur l’une des cartes présentant le projet de Métrophérique, le métro n’est pas lié au RER, cela témoigne-t-il d’une volonté de séparer ces deux transports ? Comment cela pourrait-il se traduire au niveau de la gare de Massy ?

La gare RER B du Guichet est-elle appelée à conserver / développer son rôle de nœud multimodal (TCSP / RER/Metro) ?

Comment envisage-t-on l’accès depuis la gare aux différents « lieux » qui seront crées sur le plateau de Saclay ?

Enfin, quel financement est envisagé pour ce métro de Saclay et comment s’organise la gouvernance des transports concernant ce point ?