mercredi 6 mai 2009

mardi 28 avril 2009

Tracé du Metro Automatique ( Christian Blanc)


Sarkozy va mettre sur les rails un super métro francilien

C'est à une mobilisation à tous les niveaux, digne de la politique du « bond en avant » de la Chine de Mao, à laquelle l'Ile-de-France se prépare. Mercredi, Nicolas Sarkozy dévoilera, depuis la Cité de l'Architecture, les chantiers majeurs du Grand Paris destinés à effacer les décennies de retard prises par la région capitale dans son aménagement autant que dans son organisation institutionnelle, et qui compromettent son développement futur. Forcément multipolaire, compte tenu de l'étroitesse du territoire parisien, ce développement appelle un changement radical d'échelle et d'architecture des systèmes de transports pour accompagner les flux croissants de banlieue à banlieue.

Un chantier gigantesque auquel l'Elysée a décidé de s'attaquer en priorité et qui représente un investissement colossal. « Entre 15 et 20 milliards d'euros », estimait le mois dernier Christian Blanc. Le chef de l'Etat a ainsi fait sien le projet de super-rocade de métro de son secrétaire d'Etat au Grand-Paris. Longue de 130 kilomètres, cette infrastructure ceinturera la capitale au grand large. Pour répondre à l'urgence de fluidifier le trafic, ce réseau entièrement automatique, comme l'est la ligne 14 du métro parisien, futur tronc commun de cette grande boucle, devrait être réalisé en un temps record, de l'ordre d'une dizaine d'années, selon le secrétaire d'Etat.

Ni SNCF ni RATP

Un délai rendu possible par la réalisation de l'ouvrage en souterrain, choix qui allège les procédures d'enquêtes publiques, et par la mise en oeuvre simultanée de plusieurs tunneliers. Autre particularité, il sera fait appel au privé pour financer l'infrastructure et ce, via la procédure du PPP (partenariat public-privé), sur la base d'un contrat de cinquante ans. L'exploitation de ce métro du XXIe siècle, appelé à fonctionner non stop, ne sera confiée ni à la SNCF ni à la RATP, mais à une entreprise ad hoc, indiquait ce week-end « le Figaro ».

Cette grande boucle sera innervée, en grand partie, par les projets, complétés et améliorés, que porte la région Ile-de-France, dans le cadre de son plan de mobilisation sur les transports de 18 milliards d'euros. Parmi ceux-ci figureraient la désaturation de la ligne 13, le prolongement d'Eole vers l'ouest et plusieurs extensions de lignes du métro. Le chef de l'Etat « a reconnu l'intérêt de notre plan de mobilisation qu'il considère comme nécessaire et a par ailleurs évoqué les propositions du secrétaire d'Etat, avec l'affirmation assez claire qu'il n'y avait pas de contradictions entre ces documents», se félicite Jean-Paul Huchon, le président PS du conseil régional, reçu jeudi par Nicolas Sarkozy. Et d'évoquer un nouvel esprit partenarial sur ce dossier des transports, qui sonne comme une armistice dans la guerre de tranchées qui oppose sa collectivité à l'Etat depuis plusieurs mois.

JOËL COSSARDEAUX, Les Echos

Huchon attend les annonces de Sarkozy sur le Grand Paris [ 27/04/09



Le président de la région Ile-de-France attendra mercredi et le discours du président de la République sur le Grand Paris pour vérifier que l'Etat et la région ont accordé leurs violons sur la question des transports collectifs. Un sujet qui oppose les élus à l'Etat.

Après sa rencontre avec le président de la République, Nicolas Sarkozy, le président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a-t-il enterré la hache de guerre dans le dossier sur l'avenir des transports collectifs dans la région capitale qui oppose les élus à l'Etat? En témoignage de bonne volonté, M.Huchon se montre du moins prudent. "J'attend mercredi un discours qui permettra de vérifier que l'Etat s'engage à accompagner les collectivités locales et quand je l'ai rencontré jeudi, le Président de la République ne m'a pas dit +non+", a-t-il déclaré lundi en posant la première pierre de la future station de métro de la ligne 8, Créteil-Parc des sports. "Dans ce cas, ce sera un système gagnant-gagnant. Sinon, les collectivités locales prendront leurs responsabilités mais, sans l'Etat, nous ne pouvons pas être aussi efficaces", a-t-il ajouté, estimant que la région pouvait financer seule ses projets, à condition de recourir à l'emprunt, mais que dans ce cas le projet soutenu par la région et les collectivités locales serait livré avec un retard "d'environ quatre ans".L'Etat et la Région défendent en effet chacun leur projet de transport urbain autour de Paris. M. Huchon propose métrophérique ,un projet évalué aujourd'hui à 18,6 milliards d'euros à l'horizon 2020, tandis que le secrétaire d'Etat au développement de la région-capitale, Christian Blanc, soutient un projet de métro automatique reliant sous 10 à12 ans les futurs pôles économiques (Saclay, Orly, Roissy, La Défense), les aéroports et les gares TGV pour une facture estimée de 15 à 21 milliards d'euros. Le premier veut apporter une réponse aux difficultés de déplacements que subissent les Franciliens sur les infrastructures existantes; le second veut participer à la création d'un Grand Paris, avec un réseau de transport non plus centré sur la capitale, mais multipolaire. Le président de l'exécutif régional a estimé que les deux projets ne sont pas "incompatibles" mais il a également réaffirmé qu'il était aussi indispensable de traiter les urgences.

A savoir: "le désengorgement de la ligne 13 et du RER A". Pour Daniel Canepa, le préfet de la région Ile-de-France, les annonces de Nicolas Sarkozy sur le Grand Paris "nécessiteront deux choses : la coopération et la cohérence". Pour sa part, Pierre Mongin, PDG de la RATP, a estimé que ces annonces seront "extrêmement importantes pour le développement et la compétitivité de la région", tout en assurant que ses priorités allaient à l'amélioration de la ligne 13 et du RER A. Il a assuré que la régie, avec notamment ses 1.200 ingénieurs, était "prête à mettre toute sa force" dans les projets que M. Sarkozy annoncera.

JEAN-MICHEL GRADT, Les Echos (source AFP)

Pierre Veltz nommé délégué ministériel pour la mise en œuvre de la mission de préfiguration de la création de l'Établissement public de Paris-Saclay

Directeur de la mission Région capitale auprès de Christian Blanc (secrétaire d’Etat chargé du développement de la région capitale), Pierre Veltz, 63 ans, a été nommé délégué ministériel pour la mise en œuvre de la mission de préfiguration de la création de l'Établissement public de Paris-Saclay.

Guillaume Pasquier, conseiller au cabinet de Christian Blanc, est nommé chef de la mission de préfiguration.

Cette dernière se terminera avec la publication des décrets d’application créant l’Etablissement public d’innovation technologique et de développement économique de Paris Saclay. La loi correspondante à ces décrets devrait être soumise au Parlement avant l’été.

06.03.09


http://www.educpros.fr/detail-article/h/a042d1a948/a/pierre-veltz-nomme-delegue-ministeriel-pour-la-mise-en-oeuvre-de-la-mission-de-prefiguration-d.html

lundi 27 avril 2009

Terman : "Père de la Silicon Valley"

http://www.netvalley.com/archives/mirrors/terman.html
Un lien en anglais qui raconte de façon trés détaillée et interessante comment le professeur Fred Terman (Stanford University, "father of the Silicon Valley") a encouragé ces etudiants a créer les premières Start ups de la région (Hewlett et Packard, Ginzton, Shockley, Linvill ..).

Métro autour de Paris

Le 29 avril prochain, le président de la république, Nicolas Sarkozy va dévoiler un métro automatique et sous-terrain qui reliera des grands pôles de la région parisienne.

Christian Blanc (secrétaire d’état au Grand Paris) détail aujourd’hui dans la presse un peu plus ce projet.


Le nouveau métro automatique

Son tracé sera annoncé par le président, le 29 avril, mais voici déjà quelques chiffres :

  • Longueur : 130 km de lignes essentiellement en sous-terrain
  • Capacité : 40 000 personnes en heure de pointe
  • Vitesse : 60 à 80 km/h
  • Cout : 15 à 20 milliards d’euros

Les pôles important

Pour mieux comprendre les enjeux des transports en Ile-de-France, “sept à huit territoires à fort potentiel autour de Paris” ont été identifié :

  • Le plateau de Saclay
  • Orly-Rungis
  • Roissy-Villepinte
  • La Défense-Nanterre-Rueil
  • Plaine Commune
  • Champs-sur-Marne
  • Entre le périphérique et Évry

Liaison TGV

Christian Blanc souligne l’importance que ces territoires soient bien connecté avec le TGV notamment : “Ces territoires doivent être articulés sur les autres métropoles françaises et sur le monde, c’est-à-dire qu’ils doivent être reliés aux aéroports et aux gares TGV.”

Enfin…

Est-ce le coup de pouce tant attendu pour le métrophérique, orbival aurait-il porter ses fruits ? Tant de questions aux réponses des franciliens qui galèrent tout les jours dans les transports en commun. En tout cas ce projet ne ressemble pas trop à celui de Christian de Portzamparc dont l’idée est de faire un métro au dessus du périphérique.

par Xavier Florin

vendredi 10 avril 2009

Le GRAND métro

Privilégier les organes de la métropole

Contesté sur son approche très spatiale de l’économie, Blanc l’a aussi été sur son projet de métro souterrain reliant Saclay à Versailles et Massy-TGV. Les spécialistes des transports se sont largement gaussés de ce projet pharaonique mais non chiffré qui «permettra aux Parisiens de venir acheter leurs légumes frais». Christian Blanc a laissé dire. Le petit métro de Saclay n’est en effet qu’un chaînon isolé, au sein d’un «schéma de transport beaucoup plus ambitieux». Un métro ou plutôt un réseau de métros (voir carte) faisant le tour de l’agglomération en moyenne couronne. Utilisant les projets déjà lancés comme la tangentielle nord. En activant d’autres comme la rocade sud de la SNCF.
Pour les habitants de l’agglo, c’est un renversement. Jusqu’à présent, le consensus poussait à la construction d’une rocade RATP reliant les terminus des lignes de métro en petite couronne (appelée Métrophérique par les uns et Arc Express par les autres). «Logique d’opérateur», rétorque Christian Blanc.
Le secrétaire pense, lui, «aménagement». Il ne s’agit pas seulement de résoudre les problèmes d’engorgement présents. Il faut se projeter dans l’avenir, et privilégier les «organes» de la métropole. Quitte à enterrer d’autres projets passant dans des zones plus peuplées. Métrophérique donc. Voire CDG express, cette ligne Roissy-Paris pour businessmen pressés, qui ne serait plus viable dans l’hypothèse d’une liaison directe entre l’aéroport et la Défense. Crédible ? Certains en doutent. La crise est venue brouiller les cartes.

Grand Paris Libération

"On voit à travers ce Roissy-Orly via Massy et Versailles, se dessiner une boucle, à coup de tangentielles, ces liaisons en grande couronne portées par la SNCF en opposition à Métrophérique, et si chères à Jean-Paul Huchon, le président de la Région Ile-de-France, dont on connaît l’opposition à Métrophérique. Ce dernier aurait-il réussi à convaincre Christian Blanc, qui avait annoncé ses réserves sur Métrophérique, la solution de métro de rocade portée par la RATP et son président Pierre Mongin,défendue par les tenants de Paris-Métropole auquel Huchon adhère du bout des lèvres. et dont Orbival semble être la première concrétisation ? La région a bien inscrit Arc-Express dans le SDRIF, mais avec tant de mauvaise volonté, comme on l’a encore vu la semaine dernière.

assises-devedjian.1228504144.jpgPourtant comme l’écrit Sibylle Vincendon dans Libération aujourd’hui, à propos du projet de tram-train de surface en grande couronne soutenu par la SNCF et de celui de métro souterrain de la RATP en petite couronne, « les deux sont en fait assez complémentaires. Mais il est douteux qu’on trouve assez de financements pour tout réaliser. » Certes les financements ne sont pas faciles à trouver, mais pourquoi les trouve-t-on pour quatre lignes de TGV et pas pour donner à la première métropole européenne des moyens de transports en commun digne d’une métropole de 11 millions d’habitants, et qui génère près d’un tiers du PIB du pays ? Cela ne mériterait-il pas de faire partie du plan de relance ? Améliorer et moderniser le matériel, c’est bien, mais le problème est plus encore lié à l’amélioration des infrastructures et à la nécessité de donner une réponse de « l’ampleur qu’ont eu en leur temps l’invention du métro plus celle du réseau express régional, le RER ». Patrick Devedjian, le nouveau ministre de la relance, qui déclarait en juin dernier aux Assises de la Métropole « La première chose, c'est de mettre les territoires à égalité. C'est-à-dire rechercher l'égalité en matière d'accès aux transports et aux voies de circulation qui sont les vrais vecteurs de la richesse. Certainement, et je suis d'accord avec ce qu'a dit Claude Bartolone à l'instant, les conseils généraux comme les communes voient très bien les lignes qui sont nécessaires, non seulement pour la vie quotidienne de chacun, mais aussi pour générer du développement économique » devrait ne pas être insensible à cette proposition... au moins pour le deuxième plan que d'aucuns prédisent déjà !

à suivre..."

20minutes.fr





CLUSTER PLATEAU DE SACLAY

QUESTIONNAIRE ACTEURS

ACTEURS

-Christian Blanc,secrétaire d’Etat à la Région capitale

-Pierre Mitz, Préfet de Paris

- Lize Mesliaud (OIN) en charge de l'aménagement de la mission de préfiguration de l'Etablissement Public Saclay

- Lucien Chabason, conseiller à la direction de l'IDDRI (Institut du Developpement Durable et des Relations Internationales), qui donne son point de vue sur la concertation concernant ce projet

- Blanche Simon (que j'ai eu au telephone contact site OIN)

- Guillaume Pasquier, chef de la mission de préfiguration de l'Etablissement Public, placé sous l'autorité de Pierre Veltz (délégué ministeriel en charge du projet Saclay) et qui a pour role de "piloter l'equipe qui mettra en place les outils de valorisation industrielle et de developpement economique nécessaires au succés du cluster et qui ménera les études permettant la mise en oeuvre du projet d'aménagement."

QUESTIONS

Je me suis personnellement intéressée au projet de cluster scientifique mené par le Secrétariat d’Etat chargé du développement de la région capitale, dit « plan Blanc ».
Ce projet de grande envergure : un pole de compétences à compétitivité internationale est considéré comme un enjeu symbolique de la ville de Paris. A travers la documentation, le site de l’OIN et d’autres sources, j’ai pu me faire une idée de l’ampleur du projet qui me semble ambitieux et très pertinent.

Pour pouvoir trouver des éléments de programme autour de cette gare qui va donc devenir le lieu d’échange et le lien principal avec la ville de Paris j’aurai besoin d’en savoir d’avantage afin de pouvoir accompagner au mieux les transformations qui vont avoir lieu à Saclay.

Le projet indique la création d’un métro qui traversera le plateau de Saclay, quelle sera son utilité concernant ce projet alors que d’autres lignes de TCSP on aussi été prévues ?

Ce métro fera-t-il partie du projet de rocade RATP (ou Métrophérique, Arc Express), ou est-il envisagé de manière indépendante spécialement pour le cluster ?
Le projet indique que « le RER B depuis Massy ainsi que le train depuis Versailles-Chantiers resteront les deux moyens privilégiés de rejoindre Paris depuis le cluster ».. Le métro proposé drainera de très nombreux usagers vers ces deux gares. Un réaménagement de la gare est il déjà prévu ?

Sur l’une des cartes présentant le projet de Métrophérique, le métro n’est pas lié au RER, cela témoigne-t-il d’une volonté de séparer ces deux transports ? Comment cela pourrait-il se traduire au niveau de la gare de Massy ?

La gare RER B du Guichet est-elle appelée à conserver / développer son rôle de nœud multimodal (TCSP / RER/Metro) ?

Comment envisage-t-on l’accès depuis la gare aux différents « lieux » qui seront crées sur le plateau de Saclay ?

Enfin, quel financement est envisagé pour ce métro de Saclay et comment s’organise la gouvernance des transports concernant ce point ?

jeudi 19 mars 2009

PHOTO DE LA GARE



L'image est composé de 4 couches horizontales qui représentent les points essentiels sur lesquels je veux travailler à savoir:

- En premier plan: le coté délabré et le manque d'infrastructures avec ces voitures stationnées sans organisation apparente,

- Les transports avec les rails et le train qui passe au loin,

- Les bâtiments construits (universités, laboratoires etc.)qui vont être conserves et mis en valeur,

- En arrière plan : les arbres, le coté non entretenu et la nature à conserver aussi,

Cette image exprime l'ambiance pesante de ce lieu, le coté "ville abandonnée", pas de dynamisme, pas de vie à l'horizon, le temps s'est arrêté et l'évolution avec : c'est en tous cas le sentiment que m'inspire cette photo. Cela montre un espace tout en horizontalité, des lignes qui se superposent pour créer une toile monotone, voilà comment ce terrain est parfaitement propice au changement il suffit de lui insuffler un souffle d'activité et le rythme, la vie redeviendra plus apparente.

Cloner la Silicon Valley

Article par Paul Graham:

Paul Graham is an essayist, programmer, and programming language designer. In 1995 he developed with Robert Morris the first web-based application, Viaweb, which was acquired by Yahoo in 1998. In 2002 he described a simple statistical spam filter that inspired a new generation of filters. He's currently working on a new programming language called Arc, a new book on startups, and is one of the partners in Y Combinator.

Paul is the author of On Lisp (Prentice Hall, 1993), ANSI Common Lisp (Prentice Hall, 1995), and Hackers & Painters (O'Reilly, 2004). He has an AB from Cornell and a PhD in Computer Science from Harvard, and studied painting at RISD and the Accademia di Belle Arti in Florence.

Paulgraham.com got 10.6 million page views in 2008.


Could you reproduce Silicon Valley elsewhere, or is there something unique about it?

It wouldn't be surprising if it were hard to reproduce in other countries, because you couldn't reproduce it in most of the US either. What does it take to make a silicon valley even here?

What it takes is the right people. If you could get the right ten thousand people to move from Silicon Valley to Buffalo, Buffalo would become Silicon Valley. [1]

That's a striking departure from the past. Up till a couple decades ago, geography was destiny for cities. All great cities were located on waterways, because cities made money by trade, and water was the only economical way to ship.

Now you could make a great city anywhere, if you could get the right people to move there. So the question of how to make a silicon valley becomes: who are the right people, and how do you get them to move?

Two Types

I think you only need two kinds of people to create a technology hub: rich people and nerds. They're the limiting reagents in the reaction that produces startups, because they're the only ones present when startups get started. Everyone else will move.

Observation bears this out: within the US, towns have become startup hubs if and only if they have both rich people and nerds. Few startups happen in Miami, for example, because although it's full of rich people, it has few nerds. It's not the kind of place nerds like.

Whereas Pittsburgh has the opposite problem: plenty of nerds, but no rich people. The top US Computer Science departments are said to be MIT, Stanford, Berkeley, and Carnegie-Mellon. MIT yielded Route 128. Stanford and Berkeley yielded Silicon Valley. But Carnegie-Mellon? The record skips at that point. Lower down the list, the University of Washington yielded a high-tech community in Seattle, and the University of Texas at Austin yielded one in Austin. But what happened in Pittsburgh? And in Ithaca, home of Cornell, which is also high on the list?

I grew up in Pittsburgh and went to college at Cornell, so I can answer for both. The weather is terrible, particularly in winter, and there's no interesting old city to make up for it, as there is in Boston. Rich people don't want to live in Pittsburgh or Ithaca. So while there are plenty of hackers who could start startups, there's no one to invest in them.

Not Bureaucrats

Do you really need the rich people? Wouldn't it work to have the government invest in the nerds? No, it would not. Startup investors are a distinct type of rich people. They tend to have a lot of experience themselves in the technology business. This (a) helps them pick the right startups, and (b) means they can supply advice and connections as well as money. And the fact that they have a personal stake in the outcome makes them really pay attention.

Bureaucrats by their nature are the exact opposite sort of people from startup investors. The idea of them making startup investments is comic. It would be like mathematicians running Vogue-- or perhaps more accurately, Vogue editors running a math journal. [2]

Though indeed, most things bureaucrats do, they do badly. We just don't notice usually, because they only have to compete against other bureaucrats. But as startup investors they'd have to compete against pros with a great deal more experience and motivation.

Even corporations that have in-house VC groups generally forbid them to make their own investment decisions. Most are only allowed to invest in deals where some reputable private VC firm is willing to act as lead investor.

Not Buildings

If you go to see Silicon Valley, what you'll see are buildings. But it's the people that make it Silicon Valley, not the buildings. I read occasionally about attempts to set up "technology parks" in other places, as if the active ingredient of Silicon Valley were the office space. An article about Sophia Antipolis bragged that companies there included Cisco, Compaq, IBM, NCR, and Nortel. Don't the French realize these aren't startups?

Building office buildings for technology companies won't get you a silicon valley, because the key stage in the life of a startup happens before they want that kind of space. The key stage is when they're three guys operating out of an apartment. Wherever the startup is when it gets funded, it will stay. The defining quality of Silicon Valley is not that Intel or Apple or Google have offices there, but that they were started there.

So if you want to reproduce Silicon Valley, what you need to reproduce is those two or three founders sitting around a kitchen table deciding to start a company. And to reproduce that you need those people.

Universities

The exciting thing is, all you need are the people. If you could attract a critical mass of nerds and investors to live somewhere, you could reproduce Silicon Valley. And both groups are highly mobile. They'll go where life is good. So what makes a place good to them?

What nerds like is other nerds. Smart people will go wherever other smart people are. And in particular, to great universities. In theory there could be other ways to attract them, but so far universities seem to be indispensable. Within the US, there are no technology hubs without first-rate universities-- or at least, first-rate computer science departments.

So if you want to make a silicon valley, you not only need a university, but one of the top handful in the world. It has to be good enough to act as a magnet, drawing the best people from thousands of miles away. And that means it has to stand up to existing magnets like MIT and Stanford.

This sounds hard. Actually it might be easy. My professor friends, when they're deciding where they'd like to work, consider one thing above all: the quality of the other faculty. What attracts professors is good colleagues. So if you managed to recruit, en masse, a significant number of the best young researchers, you could create a first-rate university from nothing overnight. And you could do that for surprisingly little. If you paid 200 people hiring bonuses of $3 million apiece, you could put together a faculty that would bear comparison with any in the world. And from that point the chain reaction would be self-sustaining. So whatever it costs to establish a mediocre university, for an additional half billion or so you could have a great one. [3]

Personality

However, merely creating a new university would not be enough to start a silicon valley. The university is just the seed. It has to be planted in the right soil, or it won't germinate. Plant it in the wrong place, and you just create Carnegie-Mellon.

To spawn startups, your university has to be in a town that has attractions other than the university. It has to be a place where investors want to live, and students want to stay after they graduate.

The two like much the same things, because most startup investors are nerds themselves. So what do nerds look for in a town? Their tastes aren't completely different from other people's, because a lot of the towns they like most in the US are also big tourist destinations: San Francisco, Boston, Seattle. But their tastes can't be quite mainstream either, because they dislike other big tourist destinations, like New York, Los Angeles, and Las Vegas.

There has been a lot written lately about the "creative class." The thesis seems to be that as wealth derives increasingly from ideas, cities will prosper only if they attract those who have them. That is certainly true; in fact it was the basis of Amsterdam's prosperity 400 years ago.

A lot of nerd tastes they share with the creative class in general. For example, they like well-preserved old neighborhoods instead of cookie-cutter suburbs, and locally-owned shops and restaurants instead of national chains. Like the rest of the creative class, they want to live somewhere with personality.

What exactly is personality? I think it's the feeling that each building is the work of a distinct group of people. A town with personality is one that doesn't feel mass-produced. So if you want to make a startup hub-- or any town to attract the "creative class"-- you probably have to ban large development projects. When a large tract has been developed by a single organization, you can always tell. [4]

Most towns with personality are old, but they don't have to be. Old towns have two advantages: they're denser, because they were laid out before cars, and they're more varied, because they were built one building at a time. You could have both now. Just have building codes that ensure density, and ban large scale developments.

A corollary is that you have to keep out the biggest developer of all: the government. A government that asks "How can we build a silicon valley?" has probably ensured failure by the way they framed the question. You don't build a silicon valley; you let one grow.

Nerds

If you want to attract nerds, you need more than a town with personality. You need a town with the right personality. Nerds are a distinct subset of the creative class, with different tastes from the rest. You can see this most clearly in New York, which attracts a lot of creative people, but few nerds. [5]

What nerds like is the kind of town where people walk around smiling. This excludes LA, where no one walks at all, and also New York, where people walk, but not smiling. When I was in grad school in Boston, a friend came to visit from New York. On the subway back from the airport she asked "Why is everyone smiling?" I looked and they weren't smiling. They just looked like they were compared to the facial expressions she was used to.

If you've lived in New York, you know where these facial expressions come from. It's the kind of place where your mind may be excited, but your body knows it's having a bad time. People don't so much enjoy living there as endure it for the sake of the excitement. And if you like certain kinds of excitement, New York is incomparable. It's a hub of glamour, a magnet for all the shorter half-life isotopes of style and fame.

Nerds don't care about glamour, so to them the appeal of New York is a mystery. People who like New York will pay a fortune for a small, dark, noisy apartment in order to live in a town where the cool people are really cool. A nerd looks at that deal and sees only: pay a fortune for a small, dark, noisy apartment.

Nerds will pay a premium to live in a town where the smart people are really smart, but you don't have to pay as much for that. It's supply and demand: glamour is popular, so you have to pay a lot for it.

Most nerds like quieter pleasures. They like cafes instead of clubs; used bookshops instead of fashionable clothing shops; hiking instead of dancing; sunlight instead of tall buildings. A nerd's idea of paradise is Berkeley or Boulder.

Youth

It's the young nerds who start startups, so it's those specifically the city has to appeal to. The startup hubs in the US are all young-feeling towns. This doesn't mean they have to be new. Cambridge has the oldest town plan in America, but it feels young because it's full of students.

What you can't have, if you want to create a silicon valley, is a large, existing population of stodgy people. It would be a waste of time to try to reverse the fortunes of a declining industrial town like Detroit or Philadelphia by trying to encourage startups. Those places have too much momentum in the wrong direction. You're better off starting with a blank slate in the form of a small town. Or better still, if there's a town young people already flock to, that one.

The Bay Area was a magnet for the young and optimistic for decades before it was associated with technology. It was a place people went in search of something new. And so it became synonymous with California nuttiness. There's still a lot of that there. If you wanted to start a new fad-- a new way to focus one's "energy," for example, or a new category of things not to eat-- the Bay Area would be the place to do it. But a place that tolerates oddness in the search for the new is exactly what you want in a startup hub, because economically that's what startups are. Most good startup ideas seem a little crazy; if they were obviously good ideas, someone would have done them already.

(How many people are going to want computers in their houses? What, another search engine?)

That's the connection between technology and liberalism. Without exception the high-tech cities in the US are also the most liberal. But it's not because liberals are smarter that this is so. It's because liberal cities tolerate odd ideas, and smart people by definition have odd ideas.

Conversely, a town that gets praised for being "solid" or representing "traditional values" may be a fine place to live, but it's never going to succeed as a startup hub. The 2004 presidential election, though a disaster in other respects, conveniently supplied us with a county-by-county map of such places. [6]

To attract the young, a town must have an intact center. In most American cities the center has been abandoned, and the growth, if any, is in the suburbs. Most American cities have been turned inside out. But none of the startup hubs has: not San Francisco, or Boston, or Seattle. They all have intact centers. [7] My guess is that no city with a dead center could be turned into a startup hub. Young people don't want to live in the suburbs.

Within the US, the two cities I think could most easily be turned into new silicon valleys are Boulder and Portland. Both have the kind of effervescent feel that attracts the young. They're each only a great university short of becoming a silicon valley, if they wanted to.

Time

A great university near an attractive town. Is that all it takes? That was all it took to make the original Silicon Valley. Silicon Valley traces its origins to William Shockley, one of the inventors of the transistor. He did the research that won him the Nobel Prize at Bell Labs, but when he started his own company in 1956 he moved to Palo Alto to do it. At the time that was an odd thing to do. Why did he? Because he had grown up there and remembered how nice it was. Now Palo Alto is suburbia, but then it was a charming college town-- a charming college town with perfect weather and San Francisco only an hour away.

The companies that rule Silicon Valley now are all descended in various ways from Shockley Semiconductor. Shockley was a difficult man, and in 1957 his top people-- "the traitorous eight"-- left to start a new company, Fairchild Semiconductor. Among them were Gordon Moore and Robert Noyce, who went on to found Intel, and Eugene Kleiner, who founded the VC firm Kleiner Perkins. Forty-two years later, Kleiner Perkins funded Google, and the partner responsible for the deal was John Doerr, who came to Silicon Valley in 1974 to work for Intel.

So although a lot of the newest companies in Silicon Valley don't make anything out of silicon, there always seem to be multiple links back to Shockley. There's a lesson here: startups beget startups. People who work for startups start their own. People who get rich from startups fund new ones. I suspect this kind of organic growth is the only way to produce a startup hub, because it's the only way to grow the expertise you need.

That has two important implications. The first is that you need time to grow a silicon valley. The university you could create in a couple years, but the startup community around it has to grow organically. The cycle time is limited by the time it takes a company to succeed, which probably averages about five years.

The other implication of the organic growth hypothesis is that you can't be somewhat of a startup hub. You either have a self-sustaining chain reaction, or not. Observation confirms this too: cities either have a startup scene, or they don't. There is no middle ground. Chicago has the third largest metropolitan area in America. As source of startups it's negligible compared to Seattle, number 15.

The good news is that the initial seed can be quite small. Shockley Semiconductor, though itself not very successful, was big enough. It brought a critical mass of experts in an important new technology together in a place they liked enough to stay.

Competing

Of course, a would-be silicon valley faces an obstacle the original one didn't: it has to compete with Silicon Valley. Can that be done? Probably.

One of Silicon Valley's biggest advantages is its venture capital firms. This was not a factor in Shockley's day, because VC funds didn't exist. In fact, Shockley Semiconductor and Fairchild Semiconductor were not startups at all in our sense. They were subsidiaries-- of Beckman Instruments and Fairchild Camera and Instrument respectively. Those companies were apparently willing to establish subsidiaries wherever the experts wanted to live.

Venture investors, however, prefer to fund startups within an hour's drive. For one, they're more likely to notice startups nearby. But when they do notice startups in other towns they prefer them to move. They don't want to have to travel to attend board meetings, and in any case the odds of succeeding are higher in a startup hub.

The centralizing effect of venture firms is a double one: they cause startups to form around them, and those draw in more startups through acquisitions. And although the first may be weakening because it's now so cheap to start some startups, the second seems as strong as ever. Three of the most admired "Web 2.0" companies were started outside the usual startup hubs, but two of them have already been reeled in through acquisitions.

Such centralizing forces make it harder for new silicon valleys to get started. But by no means impossible. Ultimately power rests with the founders. A startup with the best people will beat one with funding from famous VCs, and a startup that was sufficiently successful would never have to move. So a town that could exert enough pull over the right people could resist and perhaps even surpass Silicon Valley.

For all its power, Silicon Valley has a great weakness: the paradise Shockley found in 1956 is now one giant parking lot. San Francisco and Berkeley are great, but they're forty miles away. Silicon Valley proper is soul-crushing suburban sprawl. It has fabulous weather, which makes it significantly better than the soul-crushing sprawl of most other American cities. But a competitor that managed to avoid sprawl would have real leverage. All a city needs is to be the kind of place the next traitorous eight look at and say "I want to stay here," and that would be enough to get the chain reaction started.



Cet essai de Paul Graham est en accord avec mes idées de tenir l'Etat en dehors des acteurs, dans le sens ou si je ne dois en choisir qu'un je prefere encore commencer ma Silicon Valley avec mon entreprise leader privée dotée de venture capital.

CONTESTATIONS PART 2

Sur cette zone, l’existant est déjà flatteur : 22 000 étudiants, 9 500 chercheurs, 4 400 doctorants répartis dans les labos de Paris-11, les grandes écoles, dont Polytechnique ou HEC, et quelques établissements comme le Commissariat à l’énergie atomique. A partir de ce terreau prometteur, le secrétariat d’Etat entend lancer «un nouveau type d’établissement public, qui pourrait être créé par la loi au premier trimestre 2009», a assuré Christian Blanc. Le périmètre concerné serait vaste - «deux fois et demi Paris» -, allant de l’aéroport d’Orly jusqu’à Versailles. Le cadre d’une opération d’intérêt national permettrait au préfet de gérer l’urbanisme.

«Ovni». Pour quoi faire ? Pour s’appuyer sur le «triangle de la connaissance», en clair éducation, recherche, innovation, afin de «créer plus de richesses». Là où 10 000 chercheurs américains font naître 100 entreprises par an, Saclay n’en produit que 10. Le cluster doit booster tout ça, avec un arsenal classique : «thématiques fédératrices», mini-campus spécialisés et, pour les entreprises, incubateurs, pépinières et hôtels d’activités.

Mais aussi avec des moyens moins banals, dont le déménagement «éventuel» vers le plateau de la partie de Paris-11 qui est à Orsay. Cette «relocalisation» s’accompagnerait de l’arrivée d’autres grandes écoles scientifiques qui «ont exprimé leur volonté de s’installer dans cet environnement», lit-on dans le dossier. Sont recensées l’Ecole des mines, l’Ecole centrale des arts et manufactures ou l’Ecole normale supérieure de Cachan.

Cette perspective a fait bondir les socialistes. Jean-Paul Huchon, président de la région, Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé des Universités et Jean-Yves Le Bouillonnec, député-maire de Cachan (Val-de-Marne), ville de Normale sup, ont réagi dans un communiqué commun dénonçant «un processus mécanique de concentration» et le déménagement de Paris-11 «faute d’avoir investi dans sa rénovation».

«Je l’ai dit à Fillon : c’est hallucinant que la région n’ait pas été consultée le moins du monde sur ce sujet», confiait hier à Libération, Jean-Paul Huchon, rappelant que la collectivité avait investi 250 millions en six ans sur Saclay. Quant à la «volonté» des grandes écoles de bouger, «ce n’est certainement pas vrai pour l’ENS de Cachan et il en est de même à mon avis pour Centrale et pour AgroParisTech». D’autres affrontements sont prévisibles côté transports. Christian Blanc invente une infrastructure toute neuve : un «métro automatique rapide» entre Massy et Versailles, qui «passera en souterrain sous le plateau». «Un ovni absolu, qui ne figure dans un aucun plan», réagissait hier Jean-Paul Huchon. Un bus en site propre lui paraît «largement suffisant pour le nombre de gens sur place».

«Ingénierie financière». La préservation des espaces agricoles du plateau, abondants, fâche aussi. Les élus de la communauté d’agglomération du plateau de Saclay (Caps), veulent que le projet respecte la préservation prévue de 2 300 hectares. Christian Blanc n’en «sanctuarise» que 1 800. Il a plaidé hier son approche «profondément écologique» et s’est dit prêt à regarder, «cadastre en main, avec les agriculteurs, s’il faut rajouter un peu». Avec les agriculteurs ? Huchon affirmait hier avoir «découvert qu’on était passé de 2 300 à 1 800 par la bande», sans contact officiel. Sur le plan général, le projet ne pioche pas une idée dans les travaux de la consultation internationale, pourtant lancée, en octobre 2007, par Sarkozy en personne, sur «le grand pari de l’agglomération parisienne», en cours au ministère de la Culture. Le dossier ne contient pas non plus une ligne de financement, malgré la taille de «l’investissement total, vraisemblablement de 2,5 à 3 milliards d’euros. Nous verrons comment rendre ces financements abordables à partir d’une ingénierie financière, de modèles qui ne sont pas des modèles français». La France, sur cette pratique, n’en est «qu’aux balbutiements», estime Blanc.

Extrait de l'article :"L’Etat sort de son chapeau une «Silicon Valley» contestée" 7 Novembre 2008
SIBYLLE VINCENDON pour Libération




Il n'empêche que Huchon est élu démocratiquement et qu'il devra rendre des compte aux prochaines élections
C. blanc qui protège jalousement les terres agricoles de la Plaine de Versailles (sa circonscrition) propose de bétonner le Plateau de Saclay ches les voisins
De plus il présente un projet mais n'aura pas de compte a rendre aux citoyens ; c'est un peu facile !
A ce jour le projet de C Blanc fait l'unanimité "contre lui : " des élus du territoire, des agriculteurs, des associations des membres de son gouvernement. Les scientifiques sont partagés mais comment résister à la promesse de nouveau labos chauffés alors que l'état à été incapable d'entretenir la fac d'Orsay, ( les scientifique n'auront toujours que 1.1% du PIB contre de 3% aux USA).

Sûr qu'il va falloir recruter des talents à l'étranger, puisque comme il est dit joliment (ce qui semble ne poser de problèmes à aucun des entousisastes), c'est que : "Le dossier ne contient pas non plus une ligne de financement, malgré la taille de «l’investissement total, vraisemblablement de 2,5 à 3 milliards d’euros. Nous verrons comment rendre ces financements abordables à partir d’une ingénierie financière, de modèles qui ne sont pas des modèles français». A tant qu'à faire d'importer les "meilleurs" et leurs méthodes, ne faudrait-il pas leur demander aussi de payer ?

Traverser le plateau de Saclay pendant 2 ans ne permets pas apparement de "comprendre" le territoire qui même sans parler des champs, qui ne sont pas un désert, des paysages, il a des villages, des entreprises, des université, des centres de recherche

Je rappelle aussi que vous comme nous avons un, besoin vital de se nourrir et que sauf erreur la nourriture vient de la terre agricole.
Or une pénurie de terre agricole se dessine dans le monde, Vos enfants auront besoin de manger et on ne peut pas continuer a piller les pays du sud en les "obligeant" a produire intensivement avec des produits à base de pétrole pour l'exportation au détriment de leurs cultures traditionnelles et ce sans parler du bilan écologique des transports !!
Raisonner globalement et agir localement c'est un devoir de re développer une agriculture nourricière locale

Je vous invite à me contacter pour venir visiter ce que vous considérez comme un désert

Pour le reste d'accord sur l'analyse plus économiques subventions et autre


La croissance de la région parisienne se fait, il faut en avoir conscience, sur les meilleurs sols agricoles de France.
2300 ha de terres agricoles sur le plateau de Saclay ce n'est pas l'"abondance" que mentionne l'article quand on rapporte cela aux centaines de milliers d'habitants en périphérie. Les sols sont une ressource nécessaire aux enjeux planétaires de demain: alimentation, carburants, chimie verte.... La crise économique était elle imprévisible? La crise écologique n'est elle pas déjà installée? Sommes nous vraiment à l'abri, un jour, d'une crise alimentaire, en particulier avec le renchérissement de l'énergie? Une vision régionale, globale, pourrait peut-être garantir de préserver certains équilibres ville/campagne. La vision "parisienne" semble vouloir privilégier la dimension "urbaine" au détriment des espaces naturels et nourriciers qui subsistent encore sur ce plateau. 60 000 hectares de sols sont perdus pour l'agriculture chaque année en France . Seul 20% des surfaces emmergées du globe sont des terres arables. Il est prévu autour de 9 milliards d'habitants sur la planète en 2050...ne peut-on, même localement, intégrer tout de suite ces données du problème? (Pour compléter la réflexion on peut lire le très bel ouvrage l'"Epuisement de la terre - l'enjeu du XXIe siècle" de D. Nahon chez Odile Jacob)



Extraits Choisis des commentaires à propos de cet article

Les problèmes soulevés dans ces articles me permettent de comprendre les tenants et aboutissants. Avoir les idées contestataires en tête m'aide à me faire une idée des grandes lignes directrices de mon scénario . J'aimerai vraiment travailler sur le coté écologique et conserver le maximum de terrains agricoles; une solution architecturale adaptée devra être considerée.
Je pense à trouver un moyen de conserver le paysage actuel et y adapter le bâti .. la nature, la légèreté, le mouvement sont des notions que j'aimerai développer.

CONTESTATIONS PART 1

La tâche se révèle d'autant plus rude que Christian Blanc n'est pas seul à oeuvrer sur le terrain. On le dit même en butte à la résistance passive d'élus locaux et de certains ministres. Notamment de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, qui pourtant l'héberge en son ministère, et de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Tous deux seraient en revanche dans les meilleures dispositions vis-à-vis de Jean-Paul Huchon, président socialiste de la région Ile-de-France.

Cluster scientifique

Christian Blanc ne se décourage pas pour autant. Lui, qui avait solennellement annoncé le 13 mai le lancement « vers la fin de l'année de deux projets structurants » pour la région, a, au vu de sa « feuille de route » initiale, quelque peu revu ses ambitions. Dans un premier temps en tout cas. Il n'en mentionne désormais plus qu'un : Saclay. L'aménagement de la plaine de France au nord-est et la création d'une voie express pour relier l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle au centre de Paris paraissent reportés à des jours meilleurs. L'Elysée confirme l'option. Le 6 novembre, dans un communiqué, Nicolas Sarkozy indiquait que le secrétaire d'Etat a présenté « le projet d'aménagement du plateau de Saclay et l'organisation retenue pour le piloter ». Objectif fixé : développer un « grand cluster [autrement dit un groupe ] scientifique de rang mondial » et « l'activité économique et industrielle issues des laboratoires exceptionnels rassemblés sur ce territoire ». Un projet de loi devrait voir le jour en janvier afin de favoriser la mise en oeuvre de ce chantier. Un « établissement public à la gouvernance spécifique », intégrant l'Etat, les collectivités territoriales, le monde scientifique et le monde économique sera également créé, une manière de « coiffer » la région, qui a ses propres projets.

Deux visions s'opposent, en particulier sur les transports. Christian Blanc envisagerait la création d'un métro qui passerait sous les étangs de Saclay. Jean-Paul Huchon, lui, préconise le développement de transports en site propre-lignes de bus ou de tramway sur voie réservée. A la région, on souligne que cette solution serait « vingt fois moins chère », le coût estimé du métro souterrain se chiffrant à 80 millions d'euros le kilomètre.

Extrait d'un article publié le 20/11/2008 N°1888 dans Le Point


Il est désolant de voir autant d'énergie dépensée sur un projet aussi mal conçu et qui a si peu de chances de voir le jour. Coûteux au moment où l'Etat n'a plus d'argent, centralisateur dans un contexte de décentralisation, bétonneur à l'heure de l'écologie. C'est surtout le mode opératoire qui est contestable. Les clusters se forment à partir d'interactions entre industrie et recherche. On aurait pu trouver mieux que le corps des ponts pour favoriser ces interactions (des entrepreneurs, des chercheurs, des développeurs). Ce n'est pas en créant des logements et des transports qu'on fait dialoguer industrie et recherche. Réciproquement, l'absence de logements et de transports n'interdit pas le dialogue et l'émergence d'un cluster. On devrait mieux regarder ce qui s'est passé dans la Silicon Valley pour savoir si ce modèle est reproductible sous une forme "planifiée". La recette de départ était basée sur des startups, sur la disponibilité de capital risque, la présence de beaucoup de jeunes cerveaux, l'ouverture à une immigration massive de cerveaux étrangers (dimension mondiale du cluster)... Puis vint l'effet boule de neige, les biotechnologies et les énergies renouvelables. La place du béton et du métro dans tout celà ? Néant. La place du génie, de la jeunesse, du capital risque, du marketing, dans le projet Blanc ? Néant. Blanc a tout faux.

Commentaire choisi (parmi tant d'autres) à propos de cet article





Il n’y a plus de temps à perdre » CHRISTIAN BLANC, secrétaire d’Etat chargé du Développement de la région capitale

Propos recueillis par Dominique de Montvalon, Jean-Pierre Vialle et Sébastien Ramnoux,

Le Parisien

EXTRAITS CHOISIS

Est-ce encore un grand projet de plus ?
Encore un grand projet ? Concernant la région parisienne, on cherche en vain depuis de très nombreuses années un grand projet. Aujourd’hui, nous sommes dans une crise financière mondiale. Pour en sortir, il faut être le mieux armé possible et il y a urgence. Ce qui tirera l’économie du XXIe siècle c’est l’innovation. Sinon la Chine et l’Inde feront toujours mieux que nous en termes de coûts. Saclay sera un outil puissant, le coeur du réacteur d’où émergeront les start-up de demain. Il n’y a pas d’autre volontarisme que celui d’accompagner le développement. Nous avons choisi le principe de l’opération d’intérêt national (OIN) pour aller plus vite. Ensuite, un projet de loi créant un Etablissement public de Saclay sera soumis au Parlement début 2009, avec une unité de commandement inédite qui permettra d’articuler les différentes activités. On a déjà perdu trente ans, il n’y a plus de temps à perdre.

Qui va payer ?
Nous travaillons sur les montages financiers pour trouver les 2,5 à 3 milliards d’euros du projet. Mais je peux vous dire que l’Etat prendra sa part, importante. Dans les mois à venir, des investissements seront ciblés pour préparer l’avenir. Nous ferons aussi appel à des financements privés français et internationaux. Un complément financier viendra enfin des collectivités territoriales qui seront les premières bénéficiaires des retombées économiques.


C'est intéressant de voir comment le ministre compte étayer son discours très contesté de Silicon Valley française mais surtout comment la financer? cela m'aide à comprendre comment ce systeme pourrait marcher en France et je vois qu'il parle de financements privés et internationaux et c'est ce que j'imaginai pour la Paris Valley.

Faire du plateau de Saclay une Silicon Valley ?

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“Je voudrais que l’on crée une véritable Silicon Valley sur le plateau de Saclay”, déclaration du Président de la République en mai 2008, suivie des déclarations de Christian Blanc en novembre 2008. On ne peut bien sûr que se réjouir de cette ambition française, mais sait-on exactement ce qu’est la Silicon Valley et quels sont les objectifs qui correspondent à cette ambition d’égaler cette région particulière du monde ?

La Silicon Valley, qui d’un point de vue administratif correspond au territoire de Bay Area, s’étend sur une zone de 100km par 50km, représente 3,2 millions d’emplois et un PIB de 399 milliards de dollars. Ces chiffres sont évidemment sans comparaison avec le territoire économique du plateau de Saclay.

Passons sur ces problèmes d’échelle, et intéressons nous à l’ambition du projet du plateau de Saclay qui est de regrouper ce qui se fait de mieux en matière de recherche et d’enseignement supérieur en France voire en Europe ou dans le monde. Stanford University et Berkeley, les deux plus prestigieuses universités de la Silicon Valley, qui en compte cinq, sont classées en 2ème et 3ème position dans le classement international de Shanghai (la 1er étant Harvard). Pour trouver la première université française il faut descendre au 42ème rang, où l’on trouve l’Université Paris VI, … qui n’est pas sur le plateau de Saclay. C’est au 49ème rang que l’on trouve l’Université Paris Sud ! Certains contesteront le classement de Shanghai comme trop anglo-saxon et défavorable à notre système de grandes écoles. Regardons alors les montants qui sont consacrés à la recherche dans ces établissements. Les investissements publics et privés dans la recherche recueillis par Stanford et Berkeley étaient respectivement de 671 millions de dollars et 525 millions de dollars en 2004, quand l’Université de Paris sud dispose d’un budget de recherche de 66 millions d’euros!

Par ailleurs, alors que le dossier de présentation du projet de cluster scientifique et technologique du Secrétariat d’Etat chargé du développement de la région capitale met fortement l’accent sur la recherche, les aspects créations et financements de start-ups y sont beaucoup moins développés. Pourtant ce qui fait la force de la Silicon Valley c’est avant tout sa capacité à créer des entreprises dans les secteurs high tech et à transformer quelques unes d’entre elles en leaders mondiaux. D’après le Secrétariat d’État, il se créé 10 entreprises par an sur le plateau de Saclay !

La Silicon Valley ne se définit pas comme la première région du monde en matière de recherche mais comme la région qui domine l’ensemble des régions du monde en matière de capital investissement et d’entrepreneuriat «lead all regions in venture capital and entrepreneurship». Le territoire de Bay Area attire environ 35% du venture capital investit aux Etats-Unis, soit 9,5 milliards de dollars et voit se créer environ 4 000 entreprises high tech par an. Et tout ceci fonctionne alors que le territoire souffre de problèmes de transport considérables, que les coûts salariaux y sont parmi les plus élevés des États-Unis tout comme les prix de l’immobilier ! Ce n’est donc pas la création d’une ligne de métro et la construction de logements pour les chercheurs qui feront du plateau de Saclay la Silicon Valley européenne.

S’il est sans doute utile de regrouper et d’attirer les meilleurs chercheurs il est surtout urgent de faire venir des entrepreneurs et des investisseurs sur le plateau de Saclay crédit image Alifaan : http://www.flickr.com/photos/alifaan/2677816438/

Rédigé par Hélène Perrin-Boulonne le 2 février 2009 à 19:09

Ce point de vue est trés intéressant pour mon approche car je pense justement me concentrer plus sur le cote économique des entreprises que sur la recherche sans pour autant negliger celle-ci qui a besoin d'etre revalorisée pour pouvoir attirer toutes ces start ups et groupes.

Point de départ du scénario

lundi 16 mars 2009

ACTEUR /// MASSY comme pôle de compétences à compétitivité internationale

L'enjeu développé par le premier ministre dans le rapport Lafayette est celui de la création d'un pôle d'excellence scientifique et technologique en se basant sur la vitesse acquise au niveau de la recherche et de l'enseignement supérieur présents dans ce secteur. Selon ce rapport; "l'interaction entre acteurs différents ( chercheurs, professeurs, responsables publics...) constitue le tissu fertile ou l'innovation peut prospérer".

Cependant, le gros potentiel scientifique (en croissance) est en décalage avec l'activité économique. En effet, bien que quelques groupes y soient déjà implantés ( DVB Technologies, Advestigo...), l'ampleur est minime et mon ambition serait de travailler sur ça en changeant l'échelle de cette activité économique.

L'idée de créer un cluster inspiré du modèle de la Silicon Valley me semble complètement plausible dans ce site pour plusieurs raisons:

- Proche de Paris : "La proximité est un facteur important, elle favorise les échanges, elle permet un accès rapide aux fournisseurs, aux clients et à une information spécialisée."Daniel ROUACH (travaille sur Israel Valley)

- "Proximité d'un enseignement de très haute qualité" (Polytechnique et volonté de desserrement de plusieurs grandes écoles ..)

- "Proximité avec des étudiants qui pourront être embauchés"

- "Existence d'un vivier de chercheurs et d'ingénieurs qui peuvent être recrutés"

-Proximité des transports (RER, TGV, AEROPORT ORLY et on suppose tout de même une nette amélioration du matériel roulant n'est ce pas nico)

-De plus la mairie de Massy encourage l'implantation d'entreprises avec une "offre foncière très ouverte", une disponibilité immédiate et en mettant en avant la qualité du cadre de vie...


J'ai tenté de disséquer ce phénomène au succès fulgurant afin d'en tirer les éléments clés et les retranscrire au niveau de Massy. Aussi, les exemples de clusters étant nombreux ( Londres, Dublin, San Fransisco, Israel, Stockholm ...), l'analyse de la mise en place de ce système, ainsi que son échec ou sa réussite dans ces différentes villes s'avère primordiale à la réussite de ce projet.

En ce qui concerne les acteurs de mon scénario de "clonage", ce sont généralement des entreprises et des start ups. Pour être encore plus précis il faut une entreprise leader entourée de start ups qui vont crée un effet d'entraînement, évidemment accompagnés du soutien de l'Etat (rôle de la mairie) ainsi que de "venture capital" (capital risque, investisseurs publics ou privés).
Je pourrai en effet considérer comme point de départ les deux grands groupes déjà présents sur le site ou démarcher une entreprise encore plus influente (avec l'aide de la mairie) car les arguments ne manquent pas.

L'idée de cibler un secteur ( je pensai à la biotech) est aussi pertinente parce qu'il faut trouver une identité à ce lieu, (c'est un élément très important des cluster d'avoir une image de marque nette avec un nom Massy Valley ), mais il ne faut pas non plus rester focalisé sur un seul domaine (exemple du cluster à Stockholm avec Nokia Ericsson qui s'est effondré deux ans après une crise survenue dans les années 90 à l'opposé de Washington qui a rebondi de façon fulgurante face à cela grâce à sa diversification).

Je pense mon projet comme un ensemble d'éléments qui bougent, se développent, s'amplifient en partant de cette entreprise leader ( avec les abeilles autour (start ups))qu'il faudra choisir judicieusement. Un facteur de succès est aussi le travail de toutes ces entités ensemble dans un climat agréable d'échanges, j'aimerai introduire cette notion qui n'existe pas en France mais qui a fait ses preuves dans les autres villes: la compétitivité-coopération.

Pour conclure, je ne suis pas dans l'optique de faire une micro technopole ... je pense que ce lieu peut très bien être en continuité avec Paris et reprendre cette idée de mixité (entreprises/laboratoires/universités/logements...) tout en prenant en compte les élément clés du débat sur le Grand Paris à savoir l'écologie, l'économie, les équilibres sociaux et la mobilité.

http://www.strategy-business.com/press/16635507/20041

http://www.israelvalley.com/articles/134/peut-on-cloner-la-silicon-valley-conference-de-daniel-rouach-a-l-ecole-des-mines-paris

http://www.oin-h238.fr/fr/actualite.php

3 commentaires:

Léopold Lambert a dit…

A priori ton acteur est donc un représentant de l'Etat (en tout cas un "décideur" des hautes instances).
Je ne sais pas si tu étais dans la salle pour la présentation du Grand Paris, mais le discours de Christian Blanc t'aurait sans doute intéressé.

Léopold Lambert a dit…

je n'ai pas précisé, mais j'imagine que ce même discours devrai sans doute est trouvable à partir de demain...

CHATELET a dit…

Enfin quelqu'un qui joue totalement le jeu sans chercher l'originalité et en plus en le prenant très au sérieux. BRAVO
Il faut très vite créer ton propre blog sous peine de ne pas trouver la place pour tes développements.